L’avènement de Chat GPT ne fait pas l'unanimité
Il y a quelques mois, Chat GPT révolutionnait le web. L’apparition de cette intelligence artificielle (IA) dans les mœurs pose déjà problème. Le manquement à certaines bases légales mettrait son déploiement en suspens.

OpenAI (entreprise spécialisée dans le raisonnement artificiel) dévoilait en date du 30 novembre 2022, sa dernière disruption technologique : Chat GPT. Une interface faisant passerelle entre les internautes et l’IA. Ce puits de savoir trouve notamment ses sources en parcourant les informations figurant sur le web. Il est à même de générer des réponses à des questions, traduire des textes, rédiger des textes (non, celui-ci est bien de nous) et de tenir une conversation avec un être humain.
Avec un peu de recul, on peut aujourd’hui se poser des questions sur la provenance et la véracité des informations que ce cerveau artificiel génère. Pour certaines nations comme la Russie, la Chine, l'Iran, la Corée du Nord, le Venezuela, la Biélorussie et l'Italie, la sirène d’alarme a retenti en appliquant une interdiction d’accès à Chat GPT. D’autres pays sont sur le qui-vive et risquent prochainement de rejoindre cette liste. Les militants européens soulignent le non-respect du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) et des droits d’auteur qui semblent, entre autres, bafoués.
“En Suisse, on veut d’abord attendre et observer.”
Il a suffi qu’un pays européen ouvre les yeux sur la situation pour que ses homologues continentaux suivent le mouvement. Après les mesures drastiques mises en place par l’Italie ; la France, l’Irlande et l’Allemagne ne sont pas loin d’aboutir au même constat. C’est avec une oreille attentive que la Suisse suit l’évolution de la situation en collaborant étroitement avec les autorités italiennes.
Dans l’immédiat, aucune action du pays helvétique n’est prévue à l’encontre d’OpenAI. “ En Suisse, on veut d’abord attendre et observer”, écrivait dans un communiqué Adrien Lobsiger, préposé fédéral à la protection des données et à la transparence (PFPDT).
Il n’était déjà pas évident de faire confiance à Google en ce qui concerne l’utilisation des images, il en devient encore plus difficile avec le déploiement de l’IA. «Comme le PFPDT n’a pas encore examiné Chat GPT dans le cadre d’un examen des faits, il ne se prononce pas sur la conformité de cette application avec la protection des données», le préposé met en garde les internautes face à la protection de leurs données. Il les encourage entre autres à rester prudents tant qu’aucune analyse approfondie n’est réalisée. Il est important de garder la main sur ses données personnelles et professionnelles pour ne pas voir de fausses informations circuler sur les canaux digitaux.
Une mise en garde qui ne froisse pas les audacieux
L’arrivée de cette innovation a suscité l'intérêt de nombreuses personnes. Un gain de temps pour les entreprises et les étudiants notamment. Malgré les risques liés à la protection des données, l’utilisation de l’interface reste présente et même s’accroît. Le digital est devenu un indispensable ces dernières années. Chat GPT nous le montre bien ; il n’est pas sans risque et soulève encore quelques interrogations. Être accompagné sur le net, c’est s'assurer un premier pas vers le digital sans risque avec une protection optimale.
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